Les endoscopes ont quelque peu révolutionné l’entretien dans le secteur aéronautique : l’immobilisation de l’appareil n’est plus nécessaire et les maintenances sont désormais possibles par anticipation, de manière préventive.
Avant l’arrivée de l’endoscopie aéronautique, il était indispensable de démonter le moteur et de le déposer pour réaliser une inspection. Désormais, les constructeurs de moteurs d’avion – la partie la plus coûteuse de l’appareil et impliquant le plus d’entretien – les conçoivent eux-mêmes en prévision de l’endoscopie, anticipant l’accès aux zones du réacteur dites sensibles. La possibilité d’inspection « sous aile » permise par le matériel d’endoscopie industrielle représente en effet un gain significatif de temps et donc d’argent.